Biologie/Santé - Pandémie de COVID-19
Biologie/Santé - Pandémie de COVID-19
Souches de COVID-19 vues au microscope
Nouvelle souche de COVID-19, EG.5 : faut-il s’en inquiéter ?
Depuis l'émergence du virus SARS-CoV-2 en 2019, de nouveaux variants suscitent l'intérêt des scientifiques et des préoccupations parmi le public. En particulier, le sous-variant EG.5 du COVID-19, identifié en Chine en décembre 2022, est en hausse mondiale, soulevant des questions cruciales sur sa signification pour la santé publique.
Depuis l'émergence initiale du virus SARS-CoV-2 en 2019, une série de variants et de nouvelles souches continuent à apparaître, suscitant à la fois l'intérêt des scientifiques et des inquiétudes parmi le grand public. Récemment, un nouveau sous-variant du COVID-19, appelé EG.5, est en augmentation globale après avoir été identifié pour la première fois en Chine vers le mois de décembre 2022. Ce sous-variant de COVID-19 a été désigné comme un « variant d’intérêt » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison de l’augmentation du nombre de cas dans le monde. Ses caractéristiques, son impact potentiel sur la santé publique et les mesures prises pour faire face à cette évolution.
La Souche la plus Récente : Qu'est-ce que c'est ? Quelle est l'ampleur de la circulation ?
La souche la plus récente de COVID-19 fait référence à la variante la plus récemment identifiée du virus SARS-CoV-2. Les virus, y compris les coronavirus, ont tendance à subir des mutations (changements permanents et héritables dans la séquence ADN d'un organisme) au fil du temps. Certaines de ces mutations n'ont que peu d'impact sur la transmission, la gravité de la maladie ou l'efficacité des vaccins, tandis que d'autres peuvent entraîner des conséquences plus significatives. Au niveau de la santé publique, le risque de ce sous-variant reste faible en raison de sa proximité avec des variants déjà en circulation. L'OMS a toutefois précisé que le sous-variant pourrait dominer, dans certains pays ou à l'échelle mondiale, et entraîner une augmentation du nombre de cas de COVID-19, bien que cela reste loin d’être aussi spectaculaire que lorsque le variant original d’Omicron a augmenté sa prévalence en 2021. En effet, la sous-lignée EG.5 du variant Omicron du COVID-19 est étroitement liée à d'autres variants qui circulent dans le monde. Il s'agit d'une version mutée du virus qui circulait à l’origine en Chine, au Japon et en Corée du Sud, et qui est désormais en augmentation en Amérique du Nord et en Europe. Sa prévalence a augmenté au niveau mondial, passant de 7,6 % des cas de COVID-19 à la fin du mois de juin à 17,4 % à la fin du mois de juillet. C'est pourquoi l'OMS l'a désigné "d'intérêt".
Faut-il s'inquiéter de ces nouvelles mutations du COVID ?
Grâce à la combinaison de la production de vaccins et de l’immunité naturelle, nous pouvons nous sentir à l’aise tant qu’un événement majeur est retardé. Mais attention, c’est encore trop tôt pour se reposer complètement. Imaginons un scénario où un variant augmente le nombre de cas de COVID, sans la nécessité que ce soit de façon catastrophique, la conséquence va être une combinaison entre le nombre d'hospitalisations avec ce que l'on attend régulièrement de la grippe, ce qui peut toujours causer de réelles difficultés. Les vaccins COVID-19 sont actuellement en cours d'adaptation pour les variants Omicron qui sont proches de l'EG.5. Comme le COVID est toujours une « menace » mais plus une « urgence sanitaire mondiale », Pfizer et BioNTech ont déposé une demande d'approbation réglementaire de ces rappels auprès de l'Agence européenne des médicaments en juin. En fait, les vaccins offrent toujours une excellente ligne de protection contre les graves maladies.
Que faut-il étudier généralement lorsqu’une nouvelle souche d’un virus apparaît ?
Bien que les détails spécifiques de n’importe quelle nouvelle souche récente puissent varier, certaines caractéristiques communes sont généralement examinées lors de l'évaluation de son importance. Celles-ci peuvent être l’étude de la transmissibilité, de la gravité de la maladie, de l’échappatoire immunitaire, de la tolérance sur les traitements disponibles, des mesures préventives et plus spécifiquement de la surveillance génomique. C’est également essentiel de continuer de suivre en parallèle l’évaluation des vaccins et l’adaptation des mesures de santé publique et de ne pas tarder à parler du développement de nouveaux traitements.
La découverte continue des nouvelles souches qui apparaissent pour le COVID-19 souligne l'importance continue de la surveillance épidémiologique et de la recherche scientifique dans la lutte contre la pandémie. Alors que de nouvelles souches peuvent susciter des inquiétudes, il est essentiel de se rappeler que les scientifiques et les professionnels de la santé sont activement engagés dans la compréhension de ces variants et dans le développement de stratégies pour les gérer. La collaboration internationale et la communication transparente joueront un rôle crucial dans notre réponse à l'évolution du virus.